mardi 8 décembre 2009

Sayonara !


Chaque belle histoire a une fin.
La nôtre, celle de notre expérience japonaise, se termine dans un déluge d'amitiés, d'émotions, et de rires.

Pour conjurer notre tristesse de laisser derrière nous tant de bons souvenirs, nous avons organisé une Sayonara Party.
Vos bridés préférés se sont donc mis dans la peau d'hôtes japonais en tenue traditionnelle.

Entrez-donc dans notre modeste soirée de départ...



Tous nos invités ont joué le jeu, et nous ont agrémentés des tenues traditionnelles les plus variées :
- kimonos,
- tenues de joueurs de Taiko - les fameux tambours japonais, présentées par Kiyomi et Erika
- Ginbei - un ensemble tunique /pantalon porté par Erwan
- et même costume d'étudiant japonais, exhibé par Nobu




La fête a eu lieu sur notre terrasse, sous le regard bienveillant des tours de Shinjuku




Au cours de la soirée, de curieux phénomènes métaphysiques sont apparus



Un petit diable rouge au sourire grinçant
est apparu comme par enchantement...


Son jumeau blanc, nettement plus convivial,
s'est ensuite infiltré joyeusement dans la fête...


Et, hallucination ou excès de sake ?,
nous avons découvert en fin de soirée, que certains de
nos convives avaient les pieds palmés !

Malgré ces évènements surréalistes, nous avons décidé de ne pas faire de ségrégation et de finir la soirée tous ensemble, bridés, visages pâles, pieds palm
és, diablotins rouges et saucisses blanches. Finalement, nous avons compris que c'était aussi nos différences qui nous rapprochaient.





Nos amis de Tokyo


Erwan (qui représentait aussi Chieko), Eric (qui représentait aussi Anke), Nobu et sa femme, Yohann et Daphnée, Takayuki et sa compagne, et Yasuko (qui représentait aussi Maiko), et bien sûr
Kiyomi et Erika qui étaient déjà partis au moment de la photo

mardi 15 septembre 2009

Un week-end avec Flipper et compagnie


L'aventure la plus poétique que nous ayons vécue au Japon a commencé un vendredi soir, à 22h00.
Départ du ferry pour Mikura, minuscule cailloux de 300 âmes, à 8 heures de trajet de Tokyo.
Nous avons opté pour la 3è classe, qui, comme dans le film Titanic, se trouve en fond de cale.


Étonnement, le confort est bien au delà de nos attentes. Nous découvrons des dortoirs façon tatami, dont les espaces individuels sont délimités par de simples scotchs. Une bonne couverture sur le dos, et nous avons passé une bonne nuit réparatrice, malgré une mer agitée.


De gauche à droite : Eri, Camille, Yasuko, Emi et sa fille Hatsuka, Maiko



A peine débarqués du bateau, nous avons rapidement découvert notre minshuku, ...


...et avons immédiatement enfilé la combinaison de plongé et chaussé les palmes.

de gauche à droite : Yasuko, Marco, Eri, Camille, Maiko

Le "safari" dauphins, ça se passe comme ça :
D'abord on cherche les bancs de dauphins qui habitent autour de l'île. Il suffit pour cela de longer les côtes en bateau et de scruter l'horizon à la recherche d'ailerons.
Une fois le banc de dauphins repéré, le bateau s'arrête un peu en amont de leur route.
Au GO du batelier, tout le monde saute alors à l'eau à la rencontre des dauphins qui arrivent dans notre direction.


L'impression est magique. Irréelle. Les dauphins font environs 2 mètres de long, ce qui ne manque pas de nous impressionner, mais leur regard est doux, et ils semblent arborer un sourire permanent sur le bout du museau.


La rencontre ne dure que quelques minutes. Les dauphins nageant beaucoup plus vite que nous, c'est eux qui décident s'ils souhaitent continuer leur route ou s'arrêter quelques instants pour joueur avec nous.


Et voici ce que ça donne en mouvement :


Après 2 sorties en mer de 2 heures chacune, et une dizaine de rencontres avec les dauphins, nous clôturons la journée par un beau coucher de soleil.

De gauche à droite : Camille, Maiko, Eri, Yasuko



Pour nous remettre de nos émotions, nos hôtes ont préparé un barbecue gargantuesque. Un bon moment de convivialité.



Le lendemain, nous décidons de visiter l'île. Belles images, ballades, en forêt et ramassage de champignons (des sortes de cèpes d'un goût succulent. Humm !)


Hatsuka, la fille d'Emi est aussi de la partie. Un petit ange qui a été notre mascotte pendant notre séjour !


Le propriétaire du minshuku et son fils nous accompagnent au ferry : Sayonara !


A warm thank to Maiko, who has organized this wonderful week-end and shared with us her passion for dolphins and the beautiful pictures under water !


lundi 7 septembre 2009

Festivals d'été, ou comment découvrir la face cachée des japonais


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Il est de notoriété publique que les japonais sont des gens calmes, respectueux, toujours dans le contrôle d'eux même, et qui intériorisent leurs émotions.
Mais alors. N'auraient-ils aucune fantaisie ? Aucun échappatoire à cette vie qui nous semble si taciturne avec nos yeux d'occidentaux ?

Eh bien détrompez-vous ! Il est des situations où les japonais peuvent être fantasques, imaginatifs, drôles, turbulents, voire extravertis. Nous avions déjà eu l'occasion d'expérimenter cette face méconnue de leur caractère dans les izakayas, sortes de pubs japonais, où les langues se délient à mesure que coule le saké pour finir en joyeuse cacophonie en fin de soirée.

Cette fois-ci, nous avons expérimenté les festivals de danse. Une nouvelle occasion de découvrir la face cachée des japonais !


  • Le festival super Yosakoi à Harajuku

Le premier festival auquel nous avons assisté était le Harajuku Omotesando super Yosakoi. Avec ses 2300 participants, ses 3 scènes, et sa parade, il nous aurait été difficile de passer à côté !
Nous y avons vu des costumes colorés, des chorégraphies endiablées, des musiques entrainantes, des stands de nourriture appétissante et surtout une ambiance festive, profondément joviale.








  • Le festival Awaodori à Koenji

Le même jour, en soirée, nous avions RDV avec Erwan et Chieko pour assister au festival Awaodori à Koenji.

Ce festival était très différent du précédent. Les danses y étaient plus traditionnelles. Une tradition populaire, presque tribale. Les danseurs répétaient indéfiniment les mêmes gestes ancestraux aux rythmes des tambours, envoutant peu à peu le public dans leurs jeux étranges. Ils se tortillaient dans tous les sens, jouaient avec le public, criaient, riaient... bref, on était loin des danses de Geisha !

Les awa-odori (阿波踊り) (littéralement danse d'Awa, du nom de l'ancien
ne province d'Awa), sont des danses particulières qui saluent l'arrivée annuelle des esprits des ancêtres sur la terre des vivants. Surnommée « danse des fous » en raison du refrain qui dit : « Que tu danses ou non, tu es un fou, alors autant danser », l'awa-odori provient certainement de l'époque où l'alcool de riz était distribué aux citadins de Tokushima de lors de l'achèvement d'un château en 1587.








Le festival off est aussi important que le défilé lui-même. Tout le monde se retrouve dans les petites rues aux alentours de la gare pour manger et boire entre amis. Des tables de fortune faites de tonneaux et de planches de bois sont installées à l'extérieur de tous les petits restaurants du quartier, ce qui transforme les ruelles en joyeuses cantines à ciel ouvert.


J'y ai même rencontré un couple qui non content de s'embrasser en public, a posé expressément pour moi, afin d'immortaliser ce moment de débauche extrême !! Quel culot !


Au final, nous avons passé une délicieuse soirée dé-bridée ;-)