La fête nationale au Japon est loin de l'esprit robes longues, VIPs, petits fours et compagnie.
Ici, la fête est populaire par essence, et je dois vous avouer que ce n'est pas pour nous déplaire ! Tout le monde est accepté sous réserve de s'acquitter du droit d'entrée de 2000 yens (12 euros, 2 boissons comprises). Familles avec enfants, couples mixtes, expatriés, japonais amoureux de la France, tout ce petit monde se presse autour des assiettes de fromage, du pâté de campagne, ou des crêpes posées à la bonne franquette sur des assiettes en carton.
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Sous les lapions tricolores, on mange sur la pelouse sur les airs de Diane Tell, France Gall, Téléphone, puis on apprécie le jazz manouche (la soirée DJ est pour plus tard : nous décidons de laisser la piste aux ados du lycée français).
Nous avons bien sûr eu droit au discours de Môsieur l'ambassadeur (Monsieur Philippe Faure a pris ses fonctions il y a à peine 2 mois, juste avant le G8 présidé par le Japon). Un brin amateur, il prononce un discours à peine audible, l'air de s'excuser de passer après les présidents des 2 associations de français locales.
Bref, un réveillon du 13 juillet bon enfant, loin de l'esprit un brin chauvin qui nous caractérise parfois à notre époque Sarkozienne ;-)
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