Quand musique de chambre rime avec talent, convivialité et nature, on en oublierait presque les longues heures de travail qui ont précédé ces moments rares d'harmonie!
A 3 heures de Tokyo, se trouve le lac de Kawaguchiko, l'un des 5 lacs qui entourent sa Majesté le Mont Fuji. Et c'est de ce cadre de nature et de légende qu'était organisé le Festival de Musique de Chambre de l'APA.
avec Rie, la violoniste 1 du sextet de Brahms et ma "sensei" (professeur)
préférée puisque également violoncelliste ;-)
Personnellement, je m'étais fixé de participer à 3 cessions, objectif à la hauteur de mes capacités et du temps que je m'étais réservé pour préparer le festival (une vingtaine d'heures) :
1- Les 2 premiers mouvements du langoureux trio de Shubert op 100, que je préparais déjà depuis cet été
2- Les amusantes Suites de David Funk dont nous avons doublé les parties pour 12 violoncelles
3- et le très beau Sextet de Brahms op 18
Ce programme m'a permis de me dégager un peu de temps à partager avec Marco pour écouter d'autres musiciens tous plus talentueux les uns que les autres...
... et découvrir la très belle region de Kawaguchiko.
Finalement, je commence à comprendre l'affection qu'entretiennent les japonais avec le Fuji-san. Il a une forme si parfaite qu'on le croirait dessiné par un enfant !
Le stage réunissait une quarantaine d'instrumentistes de 30 à 75 ans.
Beaucoup de retraités bien sûr (une bonne moitié des participants) mais aussi des personnes plus jeunes, tous de niveau plutôt aisé et ayant souvent voyagé voire vécu à l'étranger.
Marco et moi avons été malgré nous comme un pôle d'attraction.
Au moins une dizaines des personnes se sont présentées spontanément à nous, tous curieux de savoir qui étaient ces 2 jeunes étrangers !
Dès le premier soir, nous avons donc tenu de nombreuses discussions anglo-japonaises autour du barbecue.
Nous avons surtout sympathisé avec Rie et Iroshi, un jeune couple de notre âge, elle violoniste, lui violoncelliste.
Rien de tel pour sympathiser que de partir faire un petit tour dans un vieux van Wolswagen!
Et comme dans Asterix, tout s'est terminé autour d'un bon banquet et d'un concert présenté par les élèves mais aussi nos professeurs : le "Geisha quatuor".
Avouez qu'il fallait le porter ce nom !
Avouez qu'il fallait le porter ce nom !
Bonus 1 :
Pour les courageux, qui comme Marco n'ont pas froid aux oreilles, voici un extrait du 2è mouvement du trio de Shubert op 100 que j'ai joué au festival.
Mille excuses pour les puristes. C'était notre première rencontre, première prise de contact, premier rodage des instruments après 3 heures de voyage, .... C'est trop lent, pas très juste, et pas très mélodieux, mais on assume : nous ne sommes que des amateurs, et de pouvoir jouer des œuvres du répertoire est déjà un honneur qui suffit à notre bonheur !
Bonus 2 :
Retrouvez l'incroyable musée que nous avons visité sur les rives du lac Kawaguchiko dans "l'insolite des brides"
Retrouvez l'incroyable musée que nous avons visité sur les rives du lac Kawaguchiko dans "l'insolite des brides"
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